Depuis un peu plus de deux ans, Claude Philoche travaille chez Engie comme responsable de la division Business Innovation & Oversight dans l’unité Global Energy Management en charge du négoce de l’énergie.

Il oeuvre au quotidien, avec ses collaborateurs, dans différents domaines :

  • La définition du cadre des risques,
  • Le déploiement des technologies de l’information,
  • La mise en œuvre de modèles mathématiques sophistiqués,
  • Incubation d’innovations en lien avec la transition énergétique,

Depuis un an et demi, il s’agit également pour la division de mener une nouvelle expérience, celle de l’acculturation de l’organisation à l’auto-apprentissage.

Claude Philoche revient, pour nous, sur un peu plus d’une année d’action au sein d’Engie : une année pour tenter de « traverser le miroir ».

Lorsque Claude Philoche visite inov-On en 2015, il nourrit un objectif principal qui est de rencontrer une expérience vivante, de découvrir la diversité des expériences autour des pratiques d’auto-apprentissage dans les organisations.

« J’ai tout de suite ressenti la qualité de l’engagement des équipiers d’inov-On.

J’y ai trouvé une énergie et une atmosphère propices à me convaincre de trouver notre propre chemin. »

Motivé par ses différentes découvertes, il se lance, dès septembre 2015, avec quelques passionnés dans l’action.

Leur objectif ? Créer un système d’organisation de la gouvernance fondé sur la mise en œuvre de l’intelligence collective en distribuant les mécanismes de prise de décisions dans l’organisation par le biais d’équipes auto-dirigées.

« Nous nous appuyons sur une technologie sociale issue de la philosophie agile

et de la culture de l’entrepreneuriat qui propose un cadre très clair à la distribution de l’autorité, et favorise l’autonomie et la prise d’initiatives.

Nous avons cherché à nous adapter à la mentalité des ingénieurs qui constituent l’essentiel de notre ADN. »

explique Claude Philoche.

« Concrètement, cette première année d’action a consisté à traverser le miroir,

c’est-à-dire à prouver que la transformation par la confiance était un levier stratégique de performance, et de construire ensemble l’énergie et l’envie de cheminer.

De fait, l’enjeu principal consiste à trouver le point d’équilibre, la bonne vitesse à donner à ce mouvement collectif.

Il faut prendre le temps de favoriser l’émergence d’un leadership serviteur.

Nous avons créé des boucles de rétroaction à tous les niveaux pour écouter l’ensemble du système et en particulier les signaux faibles. »

C’est un changement culturel profond dans lequel se sont engagées les 600 personnes qui composent la division BIO chez GEM:

« Nous voulons rendre à chaque individu et à l’écosystème entier sa pleine capacité à apprendre »

affirme Claude Philoche.

Et, bien que, jusqu’à présent, la transformation ne concerne qu’une minorité de collaborateurs au sein d’Engie, cette séquence aujourd’hui marginale et décalée fait naître des espoirs mais aussi des craintes dans d’autres parties du groupe.

Partager